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Friday 1 February 2013

Steve Roden, I Listen To The Wind That Obliterates My Traces, 2012

Je ne sais même pas encore à mon age si j'aime ca les livres de photos. Je l'avoue, je crois même avoir du mal à établir une connection avec l'objet même, la photo sur un mur. Donc en parler, pas trop. D'autres ici s'en chargent très bien, et j'adore une belle critique sur un truc qui ne m'intéresse pas (non, j'en vois certains venir, je ne préfère pas une belle critique sur... mais...).
Je ferai donc court. Et puis, c'est une chance, ce n'est pas d'un artiste contemporain dont il est question ici. Ce n'est même pas d'un artiste tout court. Juste d'un collectionneur, un obsédé comme un autre. Steve Roden.
Son sujet: 'Music in Vernacular Photographs, 1880-1955' comme le dit le sous-titre. ou plus poétiquement: ...I Listen To The Wind That Obliterates My Traces. Traduit rough: ' vieilles photos et cartes postales d'amerloques avec leurs instruments'. Alors oui, une collection de photos n'évite pas les clichés (badabam-le roulement de tambour exprimant en anglais un mauvais jeu de mot-généralement plutôt mimé). Mais on y croise aussi des trucs incroyables: gramophones énormes comme des bites géantes, violons à sêcher, hommes-orchestres colt au poing, machines abracadabrantes, blues dans les yeux, Agee au detour du regard, conservatisme plus touchant que chic.


Dust to Digital, bel éditeur américain, sort aussi des cds, deux accompagnent le livre, bout de la collection de 78 tours de Roden. On signalera aussi l'assez incroyable Pictures of Sound de Patrick Fraser chez les mêmes, une espèce de music nerd wank mag, sur les représentations graphiques de la musique depuis 980 (si si...).




Steve Roden, I Listen To The Wind That Obliterates My Traces, Dust to Digital, 2012



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